Le quantième perpétuel est l’une des complications horlogères les plus compliquées, mais aussi l’une des plus élégantes. Il permet à une montre mécanique de suivre et de représenter correctement une multitude d’informations calendaires, notamment la date du mois, l’année bissextile et la phase de lune. C’est une réalisation remarquable, c’est pourquoi ce type de montre est resté pendant des siècles le domaine de fabricants d’élite haut de gamme tels que Patek Philippe et Audemars Piguet.
Pour ce faire, la complication fait appel à différents mécanismes et affichages. Un long levier (appelé grand levier) traverse le haut de la complication et indexe toutes les roues et fonctions qui affichent les différentes indications, notamment le mois, le jour et la phase de lune. Puis, lorsqu’il est temps d’avancer les mois, une goupille située au sommet du disque du calendrier indexe la roue à rochet, qui entraîne à son tour la roue centrale des mois via un engrenage intermédiaire. Le système prend également en compte les années bissextiles en utilisant différentes crêtes sur les roues pour marquer les mois de 29 jours et les années bissextiles de 28 jours.
Cette configuration incroyablement complexe est l’une des raisons pour lesquelles les calendriers perpétuels ont tendance à être si chers. Mais ces dernières années, les horlogers indépendants ont relevé ce défi avec une nouvelle réflexion. Par exemple, le QP de Greubel Forsey supprime les poussoirs que vous utiliseriez pour régler un quantième perpétuel conventionnel et utilise à la place la couronne bidirectionnelle que l’on trouve généralement sur de nombreuses montres mécaniques. calendrier perpétuel